L’objectif de cet atelier créatif en anglais était de permettre à trois groupes d’étudiants en fin d’études d’endosser la posture du « maker », d’imaginer en liberté, dessiner, prototyper et construire un objet en utilisant ses compétences propres et les machines du Fablab : imprimante 3 D, découpe bois, machine à coudre…
Mais quel intérêt me direz-vous quand on est à Sciences Po ?
Pédagogiquement, ce travail favorise l’intelligence de la main, la créativité, l’initiative individuelle, l’entraide, la gestion du temps, la joie d’essayer et de faire nous explique Nordine Hocine, enseignant d’anglais de spécialité à l’IEPG. Le fait de le faire en anglais oblige également les élèves à aller chercher un vocabulaire différent, des mots courants mais également techniques sans vraiment s’en rendre compte car ils sont focalisés sur leur réalisation et ce qu’ils font avec leurs mains. Cela aide aussi à décomplexer la prise de parole en langue étrangère.
Germain Lemasson, responsable du fablab MASTIC fait un travail remarquable en expliquant tous les fonctionnements des outils en anglais et en accompagnant les étudiants dans leur projet.
Pour Sarah, c’est la première fois qu’elle observe le fruit de son travail et cela change vraiment des apports théoriques. Thibaut, lui est heureux de pouvoir, pour la première fois de sa vie, bricoler « comme son grand-père ». Quant à Orane, elle a l’impression d’être autonome et plus créative. Le fait de parler en anglais, la force à apprendre des mots de tous les jours, des mots nouveaux, des mots techniques.
Une bouffée d’oxygène pour ces étudiants et étudiantes confrontés tous les jours dans leurs cours aux problématiques complexes liées aux transitions….